Concurrence deloyale partie 4
Version 1 (corrigé) / Precedement : Concurrence deloyale partie 3
Une flèche siffla et frôla la tête de Draner. Sans se retourner, il s’élança dans une autre ruelle à sa droite puis à sa gauche. Une porte d’une des maisons longeant la rue était ouverte. Draner la poussa d’un coup d’épaule. L’homme qui la fermait trébucha tandis que Draner bondit et s’engouffra dans la maison. Il fonça vers l’escalier sous les cris du propriétaire. Soudain, le bonhomme se tut, assommé ou tué par les poursuivants du Drazel. Draner continua de monter et se retrouva dans un grenier. Il vit une trappe, l’ouvrit puis s’agrippa a son rebord et se hissa sur le toit. Prenant son élan, il sauta du toit pour parvenir sur la maison d’en face. Une autre flèche l’effleura alors qu’il courrait et bondissait de toits en toits.
Draner savait que c’était la guilde des voleurs qui le poursuivait, voilà déjà plusieurs jours qu’il aurait du payer la taxe. Une semaine après avoir vu le maître des voleurs, un message lui avait été envoyé lui demandant de payer. Il n’avait rien fait. Puis deux gros bras avaient voulu le coincer dans une petite ruelle mais il les avait fuit de justesse. Et maintenant, ils tentaient de le tuer. A deux reprises, ils l’avaient pourchassé dans la nuit sous le regard de la lune mais à chaque fois, il les avait semé. Draner jura, sa chance ne pouvait continuait.
Il était proche de minuit mais malheureusement pour lui, la lune illuminait la ville. De sa lueur argentée, elle colorait les toits et rues de Luniver. Les vagues du port berçaient la ville silencieuse et endormie tandis que le vent sifflotait entre les ruelles sombres. Pourtant sur les toits de la ville, un Drazel fuyait et derrière lui, une demi-douzaine d’hommes le traquait. Des bruits de bottes résonnèrent sur les toits et quelques tuiles glissèrent tombant d’un fracas brutal et réveillant quelques endormis tandis que des flèches perçaient le vent d’un bourdonnement strident. Des cliquetis d’armures se joignirent au vacarme, la garde était là, alertée par les hurlements d’un citoyen.
Ses poursuivants l’avaient rattrapé, Draner était depuis longtemps fatigué. Il pesta puis cracha. Maudits dieux ! Ils allaient bientôt le rattraper et le tuer. S’autorisant un regard en contrebas sur la rue, Draner vit une troupe de vingt soldats impériaux. Ils avaient tous une armure intégrale en métal sombre tandis que leurs visages étaient dissimulés par de grands casques arrondis. Le Drazel sourit, maintenant, il savait ou il allait : La geôle ou le cimetière. Son choix était fait. Le bâtiment sur lequel il se tenait était haut mais il sauta tout de même. Draner se réceptionna accroupi mais vacilla et s’étala sur le sol juste devant la garde. Il se releva en peine car sa cheville n’avait pas tenue. Boitant, il se rapprocha de la garde étonnée de voir surgir un Drazel de nulle part. L’un allait parler lorsque Draner l’insulta
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Poursuites sur les toits
Une flèche siffla et frôla la tête de Draner. Sans se retourner, il s’élança dans une autre ruelle à sa droite puis à sa gauche. Une porte d’une des maisons longeant la rue était ouverte. Draner la poussa d’un coup d’épaule. L’homme qui la fermait trébucha tandis que Draner bondit et s’engouffra dans la maison. Il fonça vers l’escalier sous les cris du propriétaire. Soudain, le bonhomme se tut, assommé ou tué par les poursuivants du Drazel. Draner continua de monter et se retrouva dans un grenier. Il vit une trappe, l’ouvrit puis s’agrippa a son rebord et se hissa sur le toit. Prenant son élan, il sauta du toit pour parvenir sur la maison d’en face. Une autre flèche l’effleura alors qu’il courrait et bondissait de toits en toits.
Draner savait que c’était la guilde des voleurs qui le poursuivait, voilà déjà plusieurs jours qu’il aurait du payer la taxe. Une semaine après avoir vu le maître des voleurs, un message lui avait été envoyé lui demandant de payer. Il n’avait rien fait. Puis deux gros bras avaient voulu le coincer dans une petite ruelle mais il les avait fuit de justesse. Et maintenant, ils tentaient de le tuer. A deux reprises, ils l’avaient pourchassé dans la nuit sous le regard de la lune mais à chaque fois, il les avait semé. Draner jura, sa chance ne pouvait continuait.
Il était proche de minuit mais malheureusement pour lui, la lune illuminait la ville. De sa lueur argentée, elle colorait les toits et rues de Luniver. Les vagues du port berçaient la ville silencieuse et endormie tandis que le vent sifflotait entre les ruelles sombres. Pourtant sur les toits de la ville, un Drazel fuyait et derrière lui, une demi-douzaine d’hommes le traquait. Des bruits de bottes résonnèrent sur les toits et quelques tuiles glissèrent tombant d’un fracas brutal et réveillant quelques endormis tandis que des flèches perçaient le vent d’un bourdonnement strident. Des cliquetis d’armures se joignirent au vacarme, la garde était là, alertée par les hurlements d’un citoyen.
Ses poursuivants l’avaient rattrapé, Draner était depuis longtemps fatigué. Il pesta puis cracha. Maudits dieux ! Ils allaient bientôt le rattraper et le tuer. S’autorisant un regard en contrebas sur la rue, Draner vit une troupe de vingt soldats impériaux. Ils avaient tous une armure intégrale en métal sombre tandis que leurs visages étaient dissimulés par de grands casques arrondis. Le Drazel sourit, maintenant, il savait ou il allait : La geôle ou le cimetière. Son choix était fait. Le bâtiment sur lequel il se tenait était haut mais il sauta tout de même. Draner se réceptionna accroupi mais vacilla et s’étala sur le sol juste devant la garde. Il se releva en peine car sa cheville n’avait pas tenue. Boitant, il se rapprocha de la garde étonnée de voir surgir un Drazel de nulle part. L’un allait parler lorsque Draner l’insulta
- Abruti d’impérial ! Vous ne servez a rien, hurla Draner.
- Que … ! Attrapez moi cet insolent ! Envoyez-le en prison qu’il cuve et qu’il médite ses paroles ! On n’insulte pas un impérial ! cria le chef de la garde.
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